Dans un appartement du Plateau-Mont-Royal, notre équipe AirGreen est intervenue pour remettre en service une thermopompe murale Sharp (type mini-split). Sur la photo, on reconnaît clairement une unité intérieure murale installée très haut sur le mur, près du plafond, au-dessus d’un espace de vie (canapé) — une configuration fréquente dans les condos et logements montréalais, où l’on cherche à maximiser le confort sans perdre de superficie.
Dans ce contexte, une bonne performance dépend autant de la machine que de détails d’installation simples, mais cruciaux : dégagement au plafond, orientation du soufflage, évacuation des condensats, et qualité de la liaison frigorifique (souvent dissimulée dans le mur pour un résultat propre, comme ici).
Le système en cause : thermopompe murale Sharp (gamme résidentielle récente)
-
Type : thermopompe murale (unité intérieure mini-split)
-
Marque : Sharp
-
Modèle (cohérent avec la gamme Sharp) : Sharp ZU1 (murale R-32, format résidentiel courant)
Même si le modèle exact n’est pas lisible sur cette photo, la silhouette et le format correspondent très bien à une murale Sharp récente. L’important, sur le terrain, c’est surtout de diagnostiquer précisément la cause de la panne et de vérifier que l’installation permet à l’appareil de fonctionner sans contrainte.
Symptômes rapportés par le client
Le client nous a contactés pour trois problèmes typiques, souvent liés entre eux sur une murale :
-
Refroidissement instable (température qui “ne suit plus” malgré la consigne)
-
Baisse de débit d’air au soufflage, surtout après quelques minutes
-
Présence occasionnelle d’eau (ou d’humidité) près de l’unité intérieure
Dans un appartement, ces symptômes deviennent vite inconfortables : sommeil perturbé, air lourd, sensation d’humidité, et impression que la thermopompe “force” sans résultat.
Notre diagnostic AirGreen (méthode complète, sans suppositions)
Sur une thermopompe murale Sharp, on évite les diagnostics rapides du type “il manque du gaz” (souvent faux, et coûteux inutilement). Nous suivons une démarche structurée :
-
Inspection visuelle de l’unité intérieure (capot, ailettes, bac à condensats)
-
Vérification de l’état des filtres et de l’encrassement du serpentin
-
Contrôle du drain de condensats (pente, obstruction, écoulement)
-
Mesures de performance : température d’air au retour/soufflage, stabilité du ventilateur
-
Vérification des paramètres de fonctionnement et tests en modes climatisation et chauffage
-
Si requis : contrôle de pression/température côté réfrigérant (sans surcharger le système)
Ce que nous avons constaté
Dans ce cas, la cause principale était double (et très fréquente dans les unités murales en milieu urbain) :
-
Drain partiellement obstrué : l’eau s’évacue mal, ce qui peut provoquer des débordements intermittents et perturber le rendement.
-
Serpentin et turbine encrassés : l’air circule moins bien, la machine échange moins efficacement, et la sensation de “faiblesse” apparaît rapidement.
Quand une murale est installée haut (comme ici, ce qui est normal), un drain imparfait ou un encrassement progressif peut passer inaperçu… jusqu’au jour où le confort chute d’un coup.
Les étapes de réparation effectuées
Voici ce que nous avons réalisé sur place, de façon propre et sécuritaire (protection du mobilier, zone de travail contrôlée, nettoyage sans dégâts) :
1) Décrassage complet de l’unité intérieure
-
Nettoyage des filtres et des conduits d’air accessibles
-
Nettoyage du serpentin (évaporateur) avec produit adapté CVAC
-
Nettoyage de la turbine (roue de soufflage) pour restaurer le débit d’air
-
Assainissement léger pour limiter odeurs et biofilm (selon l’état)
2) Remise à neuf du drainage des condensats
-
Déblocage du drain (vérification d’obstruction, rinçage/flush)
-
Contrôle de l’écoulement en conditions réelles (test prolongé)
-
Vérification de l’alignement et du niveau pour éviter que l’eau “revienne” vers le bac
3) Vérifications de performance et tests finaux
-
Test en climatisation : stabilité de la température de soufflage, débit, bruit
-
Test en chauffage : montée en température, modulation, absence d’alarme
-
Contrôle du comportement après une période continue (important : certains problèmes apparaissent après 10–20 minutes)
Résultats : confort rétabli et fonctionnement stabilisé
Après intervention :
-
Débit d’air retrouvé (soufflage plus constant, meilleure diffusion dans la pièce)
-
Refroidissement plus rapide et plus stable à consigne égale
-
Disparition des signes d’accumulation d’eau liés au drainage
-
Système plus silencieux (un encrassement de turbine augmente souvent le bruit)
Le client a surtout remarqué un point très concret : la pièce redevient confortable sans devoir baisser exagérément la consigne, ce qui est exactement ce qu’on veut avec une thermopompe murale bien entretenue.
Pourquoi ce type de panne arrive (et comment l’éviter)
En condo/appartement montréalais, plusieurs facteurs accélèrent l’encrassement et les problèmes de drainage :
-
poussière fine, textiles, circulation d’air continue
-
utilisation prolongée en climatisation (production importante de condensats)
-
drains longs ou dissimulés (plus difficiles à vérifier sans méthode)
-
entretien trop espacé (même si “ça marche encore”)
Notre recommandation AirGreen : un entretien préventif régulier (surtout avant la saison chaude) évite la majorité des appels d’urgence et prolonge la durée de vie de votre Sharp.
AirGreen : réparation et entretien de thermopompes Sharp dans le Grand Montréal
Nous intervenons partout à Montréal et sur les rives, avec une approche simple : diagnostic rigoureux, réparation ciblée, et explications claires. Une thermopompe murale Sharp bien entretenue est capable d’offrir un excellent confort, été comme hiver — encore faut-il que la circulation d’air et le drainage soient irréprochables.