Industrie alimentaire : les erreurs CVAC à éviter absolument pour respecter les normes sanitaires
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Industrie alimentaire : les erreurs CVAC à éviter absolument pour respecter les normes sanitaires

Respecter les normes sanitaires grâce à une stratégie CVAC irréprochable dans le secteur alimentaire

Dans le domaine alimentaire, chaque détail compte. Qu’il s’agisse de production, de transformation ou de conservation, l’environnement contrôlé est une exigence absolue pour assurer la sécurité des produits, la conformité réglementaire et la satisfaction des clients. Chez AirGreen, nous intervenons régulièrement dans des installations agroalimentaires à Montréal, Laval, Longueuil, sur la Rive Nord et la Rive Sud, et avons constaté que certaines erreurs CVAC reviennent trop souvent. Ces erreurs peuvent avoir des conséquences majeures : contamination croisée, perte de stock, sanctions sanitaires, voire fermeture temporaire de l’établissement.

Dans cet article, nous partageons notre expérience terrain pour vous aider à éviter les erreurs CVAC les plus fréquentes dans l’industrie alimentaire. Grâce à une analyse détaillée des défis rencontrés et des solutions que nous avons apportées, vous découvrirez comment transformer votre système CVAC en un levier de conformité, d’efficacité énergétique et de performance continue.

Pourquoi le CVAC est crucial dans l’industrie alimentaire

Le secteur agroalimentaire est soumis à des normes sanitaires strictes, notamment en matière de température, d’humidité, de qualité de l’air, et de ventilation. Ces critères sont surveillés par des entités comme le MAPAQ ou Santé Canada. Le système CVAC devient donc un élément central de la conformité réglementaire et de la traçabilité.

Un mauvais dimensionnement, un entretien inadéquat ou une conception défaillante peut entraîner :

  • La prolifération de moisissures, bactéries ou levures ;

  • Une rupture de la chaîne du froid ;

  • Des zones à température ou humidité inégales ;

  • Des contaminations croisées entre différentes zones de production.

Erreur 1 : Sous-dimensionner ou surdimensionner le système CVAC

Le dimensionnement exact d’un système CVAC pour une usine alimentaire est un art. Trop petit, le système ne pourra maintenir les températures critiques exigées par certains procédés (notamment la congélation, la maturation ou la fermentation). Trop grand, il générera des cycles courts qui nuisent à la régulation de l’humidité et à la qualité de l’air, tout en augmentant la consommation énergétique.

Exemple AirGreen : à Saint-Hubert, nous avons été appelés dans une fromagerie artisanale ayant installé un climatiseur commercial non adapté à son volume réel de production. Résultat : des fluctuations de température importantes et des arrêts fréquents de l’unité. Nous avons remplacé ce système par une thermopompe centrale Bosch BOVA couplée à un contrôle intelligent multi-zones, assurant un maintien stable à ±1°C dans toutes les zones critiques.

Erreur 2 : Oublier la ventilation et le renouvellement d’air

L’erreur la plus répandue : se concentrer uniquement sur le chauffage et la climatisation, en oubliant la ventilation. Or, dans une usine alimentaire, le renouvellement d’air est vital pour :

  • Évacuer les vapeurs, graisses, poussières ou gaz de cuisson ;

  • Réduire les odeurs ;

  • Prévenir les concentrations de CO₂ ou d’ammoniac ;

  • Empêcher la contamination croisée par l’air entre les zones.

Chez AirGreen, nous privilégions les unités de ventilation avec récupération de chaleur (VRC) à très haute efficacité pour maintenir un environnement sain tout en réduisant les pertes thermiques. À Laval, une boulangerie industrielle nous a contactés après plusieurs alertes du MAPAQ liées à la mauvaise extraction de vapeur au-dessus de leur ligne de cuisson. Nous avons conçu un système de VRC couplé à des capteurs d’humidité et de pression pour un contrôle dynamique de la qualité de l’air.

Erreur 3 : Négliger l’entretien régulier

Un système CVAC dans l’industrie alimentaire doit fonctionner 24/7, souvent dans des environnements lourds : poussière de farine, humidité élevée, vapeur, graisse… Sans entretien préventif structuré, les filtres s’encrassent, les serpentins s’oxydent, et la qualité de l’air chute dramatiquement.

Nous recommandons chez AirGreen :

  • Un calendrier d’entretien préventif CVAC rigoureux ;

  • Des remplacements de filtres HEPA/charbon actif réguliers ;

  • Des analyses microbiologiques de l’air intérieur (au besoin) ;

  • Des lavages haute pression de serpentins et conduits.

Erreur 4 : Ne pas compartimenter les zones selon leurs exigences

Les différents espaces d’une usine alimentaire (réception, transformation, emballage, entreposage) ont des besoins CVAC différents. Les traiter comme un tout est une erreur classique. Chaque zone devrait bénéficier d’une gestion indépendante du flux d’air, de la température et de l’humidité.

Installation typique AirGreen : à Terrebonne, dans une entreprise de transformation de fruits, nous avons mis en place un système CVAC multi-secteurs avec :

  • Thermopompes murales FUJITSU KZAH R-32 en zones de découpe à basse température ;

  • Ventilation surdimensionnée avec filtration HEPA pour la salle d’emballage ;

  • Gestion différenciée de l’humidité pour la chambre froide.

Erreur 5 : Ne pas prévoir d’alarme ou de monitoring en continu

Un bon système CVAC est intelligent. Il doit pouvoir :

  • Signaler toute anomalie de température/humidité ;

  • S’intégrer aux systèmes de gestion HACCP ;

  • Être monitoré à distance (alarmes SMS ou notifications cloud).

Chez AirGreen, nous installons systématiquement des contrôles connectés permettant un suivi en temps réel des conditions critiques. Cela permet de réagir avant que la situation ne mette en péril la salubrité.

Solutions AirGreen pour l’industrie alimentaire

Grâce à notre expérience dans des dizaines de projets CVAC pour des entreprises agroalimentaires à Montréal, Laval, Longueuil, sur la Rive Nord et la Rive Sud, nous avons développé une méthodologie complète :

  • Évaluation des risques sanitaires CVAC ;

  • Conception de systèmes adaptés aux normes MAPAQ et GFSI ;

  • Choix d’équipements performants (Bosch, Goodman, Fujitsu, Zephyr, Lennox) ;

  • Mise en place de zonage intelligent et de contrôles numériques ;

  • Accompagnement dans les subventions énergétiques LogisVert ou Hydro-Québec ;

  • Contrat d’entretien préventif structuré.

À retenir : les 5 erreurs CVAC à éviter

  1. Sous-dimensionner ou surdimensionner le système ;

  2. Oublier la ventilation ;

  3. Négliger l’entretien ;

  4. Ne pas zoner les installations selon les besoins ;

  5. Ignorer le monitoring intelligent.

En travaillant avec un spécialiste comme AirGreen, vous bénéficiez d’une approche complète, réglementairement conforme, et taillée sur mesure pour l’industrie alimentaire québécoise.


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