Une mise à niveau CVAC précise et soignée pour un confort stable dans un plex de Villeray
Dans un appartement d’un plex typique de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, nous avons installé une thermopompe murale Tosot (série murale résidentielle). Le projet visait trois objectifs clairs : rafraîchir efficacement l’aire de vie l’été, assurer un chauffage d’appoint fiable à l’intersaison, et réduire la facture énergétique par rapport à l’utilisation exclusive de plinthes électriques. Notre intervention conjugue ingénierie CVAC et finition soignée, en respectant les contraintes d’un logement montréalais à plafond bas et aux murs intérieurs blancs où l’esthétique compte autant que la performance.
Contexte d’intervention et diagnostic thermique
Avant toute pose, nous réalisons une évaluation thermique des pièces principales : exposition des façades, qualité d’isolation, infiltration d’air, habitudes d’occupation. Ici, la pièce de séjour et la cuisine attenante représentent la zone prioritaire. La configuration ouverte justifie une tête intérieure unique correctement positionnée pour couvrir la circulation d’air vers le couloir.
Les échanges avec le propriétaire confirment un besoin de confort homogène sans surdimensionnement. Une capacité 9 000 à 12 000 BTU convient généralement à ce type d’aire ouverte dans un plex, sous réserve d’isolation et de hauteur sous plafond.
Pourquoi une thermopompe murale Tosot ?
La marque Tosot (groupe Gree) s’est imposée dans les solutions CVAC résidentielles pour sa stabilité de fonctionnement, son inverter réactif et des niveaux sonores maîtrisés. La série murale retenue offre :
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un modulateur de vitesse qui ajuste finement la puissance selon la charge thermique ;
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un échangeur optimisé pour de bons rendements en refroidissement et en chauffage léger ;
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une télécommande simple et un afficheur discret en façade pour le retour d’information (ici, la consigne visible au centre de l’unité).
Sans afficher une référence précise — l’étiquette modèle n’étant pas apparente — nous sélectionnons la configuration la plus pertinente en termes de débit d’air, de plage de fonctionnement au froid et de compatibilité électrique avec le logement.
Implantation de la tête intérieure : précision millimétrée
Posée en partie haute de mur, la tête intérieure bénéficie d’un dégagement supérieur suffisant pour éviter toute recirculation d’air chaud contre le plafond. Nous centrons la barre de support pour que le jet d’air longe le plafond sur 2 à 3 m avant de redescendre en douceur ; cette dynamique améliore l’homogénéité de température sans courant d’air direct sur le canapé ou la table à manger.
Le calage au niveau et l’écartement contrôlé du mur préviennent les vibrations. Les évents et ailettes sont réglés pour un balayage horizontal long, idéal dans les pièces rectangulaires.
Parcours frigorigène optimisé et finitions discrètes
Nous privilégions un percement direct vers l’extérieur pour minimiser la longueur de liaisons (cuivre isolé) : moins de pertes de charge, meilleure efficacité et maintenance facilitée. Le capping extérieur est choisi en blanc pour se fondre avec la maçonnerie claire ou le revêtement de façade; il protège les conduites contre les UV et le gel.
Les colliers, coudes et les coupes sont ajustés au millimètre pour un rendu propre. À l’intérieur, nous veillons à aligner parfaitement la sortie d’air avec les lignes du mur et du plafond, détail qui rehausse la qualité perçue.
Gestion des condensats : priorité à la gravité
La configuration des lieux permet un drainage gravitaire. Nous appliquons une pente régulière vers l’extérieur, doublée d’un coude anti-siphon lorsque nécessaire. Le tuyau de drain, isolation incluse, traverse le mur via un fourreau étanche.
Dans les cas où la gravité est impossible (longues portées, obstacles), nous intégrons une pompe de condensats silencieuse avec détecteur de niveau. Ici, la pente suffisante évite ce composant, réduisant l’entretien et le risque de bruit.
Électricité et protections
La thermopompe est raccordée sur un circuit dédié avec disjoncteur conforme, câblé depuis le panneau électrique existant. À l’extérieur, l’unité condenseur (non visible sur la photo) est alimentée via une boîte de déconnexion étanche. Nous vérifions :
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le serrage et l’étiquetage des connexions ;
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la mise à la terre ;
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la sélectivité du calibre pour éviter les déclenchements intempestifs.
Mise en place du condenseur : stabilité et dégagements
Dans les ruelles de Villeray, nous privilégions deux configurations : équerres murales galvanisées avec silentblocs (pour libérer l’espace au sol) ou socle sur dalle avec ancrages antigel. Les dégagements arrière et latéraux sont respectés pour assurer un bon balayage d’air et faciliter l’entretien hivernal (déglaçage, nettoyage du serpentin).
Mise en service : rigueur et traçabilité
Nos étapes standardisées garantissent la fiabilité :
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Évasements et brasures propres, vidange par pompe à vide jusqu’à 500 microns puis test d’étanchéité.
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Pesée de charge selon la longueur réelle des liaisons (ajustements si nécessaire).
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Tests fonctionnels en refroidissement et en chauffage : vérification des températures de soufflage, intensités, pression statique, niveaux sonores.
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Paramétrage des modes auto/éco, balayage des ailettes et consignes horaires selon l’usage du logement.
Résultats obtenus dans l’aire de vie
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Refroidissement : chute rapide de la température intérieure avec un soufflage homogène qui atteint le couloir.
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Chauffage d’appoint : agréable en mi-saison, réduisant le recours aux plinthes et stabilisant l’humidité.
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Confort acoustique : au palier bas, le niveau sonore intérieur devient quasi imperceptible lors d’une soirée cinéma ou d’un appel vidéo.
Bonnes pratiques d’utilisation
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Consigne modérée (22–24 °C en été, 20–22 °C en hiver) pour limiter les cycles et économiser l’énergie.
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Mode déshumidification lors des pics d’humidité ; il allège la sensation de chaleur sans descendre trop bas en température.
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Ailettes orientées pour balayer la pièce et éviter le soufflage direct sur les occupants.
Entretien CVAC : simple et essentiel
Un entretien CVAC régulier protège l’investissement :
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Nettoyage des filtres toutes les 4 à 8 semaines en période d’usage intensif.
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Inspection annuelle : pressions, températures, serrages électriques, état des isolants, nettoyage du condenseur extérieur.
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Dégagement hivernal du condenseur (neige/glace) pour maintenir les débits d’air.
Subventions et admissibilités
Dans le Grand Montréal (Montréal, Laval, Longueuil, Rive Nord, Rive Sud), plusieurs programmes encouragent l’efficacité énergétique. Une thermopompe murale récente et performante peut être admissible selon sa fiche technique (rendements saisonniers, certification). Nous accompagnons nos clients dans la vérification des critères, la documentation et le montage du dossier, afin d’optimiser le coût total du projet.
Conseils d’implantation dans les plex de Villeray et quartiers similaires
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Choisir la pièce maîtresse (séjour/cuisine) comme zone de diffusion principale.
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Minimiser la longueur des liaisons : percement direct et trajet le plus court.
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Privilégier la gravité pour le drain quand l’architecture le permet.
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Soigner les finitions : capping aligné, percements étanches, pose au niveau pour un rendu discret.
Ce qui fait la différence AirGreen
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Analyse thermique basée sur l’usage réel du logement.
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Plan d’installation personnalisé et exécution propre (protection des surfaces, calepinage précis, essais documentés).
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Service après-vente : conseils d’utilisation, rappels d’entretien et disponibilité rapide en haute saison.
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Maîtrise locale des bâtiments montréalais (plex, ruelles, balcons, accès restreints), garantissant délais tenus et interventions sécuritaires.
Fiche synthèse — Thermopompe murale Tosot (série résidentielle)
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Type : thermopompe murale simple zone
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Usage : refroidissement été / chauffage d’appoint et intersaison
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Atouts : modulation inverter, soufflage stable, faible niveau sonore, maintenance simplifiée
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Installation AirGreen : percement direct, liaisons courtes, drain gravitaire, finitions blanches discrètes
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Régions desservies : Montréal, Laval, Longueuil, Rive Nord, Rive Sud
En conclusion, cette installation CVAC à Villeray offre au propriétaire un confort à l’année, une économie d’énergie tangible et une intégration visuelle soignée. C’est la combinaison du diagnostic, d’un choix d’équipement cohérent et d’une exécution méticuleuse qui assure un résultat durable.
