Comprendre le givrage hivernal des thermopompes murales : un phénomène courant mais évitable
L’hiver montréalais ne fait pas de cadeau. Avec ses températures qui plongent bien en dessous de zéro dès décembre, il est fréquent que les propriétaires de thermopompes murales soient surpris de découvrir une couche de glace sur leur appareil en janvier. Pourtant, ce phénomène n’est ni rare, ni forcément alarmant, tant qu’il est bien compris et maîtrisé. Chez AirGreen, nous recevons chaque année des dizaines d'appels à Montréal, Laval, Longueuil, ainsi que sur la Rive Nord et la Rive Sud, de clients inquiets face à une thermopompe extérieure recouverte de glace. Cet article vous offre des réponses concrètes, des explications techniques détaillées et surtout, des solutions éprouvées que nous mettons en œuvre chaque jour lors de nos interventions CVAC.
Le givrage d'une thermopompe murale : un phénomène normal… jusqu'à un certain point
Comment fonctionne une thermopompe murale en hiver ?
Une thermopompe murale extrait la chaleur de l’air extérieur pour chauffer l’intérieur de votre maison, même par grand froid. Ce processus de transfert thermique génère de la condensation qui, par temps très froid et humide, peut facilement geler sur l’unité extérieure. Ce givrage est en principe temporaire, car l’appareil est équipé d’un cycle de dégivrage automatique qui inverse temporairement le flux thermique afin de faire fondre la glace.
Quand le dégivrage automatique devient insuffisant
Lorsque le cycle de dégivrage ne parvient pas à suivre l’accumulation de glace, cela peut indiquer un problème technique ou d’installation. À ce stade, le givre n’est plus une simple réaction au climat, mais un symptôme d’un dysfonctionnement qui peut compromettre le rendement de l’unité, endommager le ventilateur ou bloquer les serpentins.
Les principales causes du givrage excessif d'une thermopompe murale
1. Un mauvais drainage
Chez AirGreen, nous avons constaté que l’une des erreurs d’installation les plus fréquentes à Montréal et dans les secteurs périphériques est l’absence ou la mauvaise configuration d’un système de drainage. Si l’eau de condensation ne peut s’évacuer correctement, elle s’accumule sous l’unité extérieure et gèle en continu, formant une masse glacée qui entrave la ventilation.
2. Une unité mal positionnée
Installer une thermopompe murale trop près du sol ou orientée contre le vent dominant peut favoriser l’accumulation de neige soufflée ou de glace sur l’unité. À Laval et Longueuil, nous avons corrigé plusieurs installations où l’unité avait été posée à moins de 30 cm du sol, rendant le dégivrage inefficace.
3. Un entretien insuffisant
Un filtre obstrué, un ventilateur encrassé ou des serpentins sales peuvent limiter le flux d’air et accentuer la formation de glace. L’entretien CVAC régulier est donc indispensable, surtout avant l’arrivée des grands froids. Nous recommandons un nettoyage professionnel complet au moins une fois par an.
4. Une thermopompe inadaptée au climat québécois
Certaines marques ou modèles bas de gamme ne sont pas conçus pour performer à des températures de -20°C et moins. À Terrebonne, nous avons remplacé une unité murale de 12 000 BTU non certifiée ENERGY STAR par une Gree Extrême de 18 000 BTU, équipée d’un dégivrage intelligent et conçue pour fonctionner jusqu’à -30°C.
Ce que nous faisons concrètement chez AirGreen pour corriger le givrage excessif
Étude de cas : intervention en janvier à Ahuntsic-Cartierville
Un client nous a contactés après avoir constaté une couche épaisse de glace sous sa thermopompe FUJITSU KZAH 15 000 BTU, installée par un autre entrepreneur. L’unité ne dégelait plus et soufflait de l’air froid à l’intérieur. Après diagnostic, nous avons identifié :
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Une unité posée à seulement 20 cm du sol.
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Un dégagement insuffisant sur les côtés.
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Aucune tranchée de drainage.
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Une configuration erronée du cycle de dégivrage.
Nous avons procédé au rehaussement de l’unité à 60 cm du sol, installé un chauffe-drain, reprogrammé le cycle de dégivrage et effectué un nettoyage complet des serpentins. Résultat : une thermopompe performante, sans nouveau problème de givrage même à -27°C.
Conseils pratiques pour éviter les problèmes de givre sur votre thermopompe murale
Positionnement optimal
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L’unité extérieure doit être surélevée (minimum 45 à 60 cm du sol).
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Éviter l’installation sous un toit sans gouttière (risque de stalactites).
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Prévoir un dégagement suffisant (minimum 30 cm de chaque côté).
Maintenance préventive
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Nettoyage des filtres tous les 3 mois.
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Inspection annuelle par un professionnel CVAC.
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Vérification du bon fonctionnement du dégivrage avant l’hiver.
Choisir la bonne thermopompe pour l’hiver québécois
Privilégiez des modèles certifiés ENERGY STAR, comme la Gree Extrême, la Bosch BOVA, ou la FUJITSU KZAH, qui sont testés pour résister aux températures extrêmes de nos hivers.
L’importance de faire appel à des experts CVAC certifiés
Installer une thermopompe murale performante ne suffit pas. Encore faut-il qu’elle soit installée et entretenue par une équipe qui comprend les défis spécifiques de notre climat. Chez AirGreen, nous installons chaque thermopompe selon des normes strictes, en tenant compte de l’environnement, du type de bâtiment, et de l’orientation des vents. C’est pourquoi des centaines de clients à Montréal, Laval, Longueuil, sur la Rive Nord et la Rive Sud, nous font confiance chaque année.
À retenir
Une thermopompe murale qui gèle en janvier n’est pas forcément défectueuse, mais elle nécessite une attention particulière. Positionnement, drainage, entretien et choix du bon modèle sont les quatre piliers pour éviter tout problème hivernal. AirGreen met son expertise au service de votre confort toute l’année, avec des solutions sur mesure et des interventions rigoureuses partout dans le Grand Montréal.